À propos de l'élevage Eurasia-Fincaribou

L’élevage Eurasia est né en 1995, de ma passion pour deux races de chiens nordiques : Eurasier et Samoyède. En effet, Eurasia a été propriétaire de Samoyède pendant presque 14 ans et a produit 4 belles portées de ces oursons blancs.
Même si je n’ai plus de Samoyède depuis plusieurs années, je craque chaque fois pour ces boules de poil lorsque j’en vois en exposition ou dans mes cours d’obéissance et stages de formation.
L’élevage Fincaribou est né de l’association des mots Finnois et Caribou, afin de représenter le Chien Finnois de Laponie qui travaillait avec les rennes (caribous).
Qu'est-ce qui distingue l'élevage Eurasia-Fincaribou?
Les façons de faire de l’élevage Eurasia-Fincaribou ne correspondent pas aux pratiques et conditions d’élevage des “puppymills” ou des “back yard breeders (byb)”.
Par définition, ces termes désignent des “éleveux” qui font un peu n’importe quoi dans un but purement mercantile.
Mes chiots sont élevés avec amour, professionnalisme et standard de qualité. Je vous explique pourquoi…

Programme de socialisation structuré

Dès leur naissance, les chiots sont manipulés quotidiennement en suivant un protocole précis qui favorise le développement des structures neurologiques.
J’utilise des objets de formes et couleurs diverses, sans oublier les stimulations auditives, ainsi que la proprioception. Le tout est mis en place avec gestion adéquate pour éviter la surstimulation (sensibilisation).
J’utilise le protocole Eurasia-Fincaribou qui, à la base, est issu de trois protocoles/programmes reconnus et différents pour cette phase du développement des chiots.
Afin d’obtenir un programme qui convenait à mes buts et mes objectifs d’élevage, tout en tenant compte de mon environnement, j’ai donc adapté les programmes Puppy Culture, Avidog et Early Neurological Stimulation. De plus, le programme Eurasia-Fincaribou tient compte de l’enseignement que j’avais reçu de Richard Beaudet MSc Éthologue.
Ce programme est conçu principalement pour produire des compagnons familiaux et favoriser les qualités de travail et d’apprentissage.


Mes chiots grandissent dans un environnement familial incluant des contacts sociaux avec les autres chiens de la maisonnée, des chats, des rongeurs, des enfants. Les contacts sont toujours supervisés et positifs.
La socialisation se poursuit avec des sorties en voiture, des visites en lieux publics et des rencontres avec des inconnus. Selon les besoins des futures familles, les chiots sont mis en contact avec des animaux exotiques ou de ferme, ou préparés pour un futur travail spécifique.
Mon travail d’éleveur est d’effectuer une partie de la socialisation primaire du chiot, c’est-à-dire de bien le préparer à ne pas craindre l’inconnu.
Pour en savoir plus, je vous invite à lire cet article du blogue Comment choisir le bon éleveur pour avoir un chiot équilibré?
Sélection et suivi génétique sur plus de 5 générations
Comme toutes les races canines, l’Eurasier, le Chien Finnois de Laponie et le Barzoï, doivent être suivis pour dépister des problèmes potentiels au niveau génétique.
Je m’assure de faire les tests de dépistage nécessaires selon ce qui est spécifiquement recommandé pour la race comme par exemple les tests ADN, radiographie dysplasie, examen ophtalmologique, échographie cardiaque.
Outre leur personnalité, les reproducteurs sont sélectionnés sur la base de leur santé génétique, leur conformation et celle des ancêtres des trois générations précédentes, ainsi que sur les titres présents dans leur pedigree : Champion ou Champion International en conformation, en plus des titres de travail comme l’obéissance, l’agilité, le travail sur troupeau, etc.
Plus il y a de titres dans un pedigree, meilleures sont les chances d’acheter, ou d’importer, un futur reproducteur de qualité. Nos reproducteurs proviennent des meilleures lignées européennes et nord-américaines.

Connaissance et respect du standard de la race

Le standard de la race, c’est le guide que tout éleveur sérieux et conscientieux respecte et connait. Afin de planifier son programme de reproduction et éviter de reproduire des fautes indésirables pour la race, le bon éleveur reconnait les fautes de ses chiens (aucun chien n’est parfait) et refusera de reproduire des chiens qui apporteront des fautes aux chiots produits. Par exemple, il/elle ne reproduira pas un chien avec un manque de plusieurs dents, ayant des pieds plats, de mauvais aplombs, ou une faute de disqualification.
Mes mentors m’ont appris à interpréter le standard correctement. Avant d’introduire une nouvelle race en élevage, j’ai toujours pris mon temps pour bien comprendre son standard, son histoire, ses besoins et m’assurer qu’elle me convenait. Ce processus d’étude de la race prends quelques années, avant la naissance de ma première portée dans cette race spécifique.
J’élève trois races et j’ai des mentors dans chacune de ces races. Un mentor, c’est une personne qui connait et interprête correctement le standard d’une race. Certains éleveurs, même après plusieurs années d’élevage, ne savent pas interpréter correctement le standard de leur race ce qui crée la détérioration d’une lignée, ou même de la race en général.
Mon but a toujours été de respecter le standard de la race et la philosophie spécifique à l’origine celle-ci. En tant qu’éleveur professionnel qui connait le standard officiel de sa race, je refuse de reproduire :
- un chien possédant une faute de disqualification
- un chien avec manque de pigmentation (le snow nose est permit chez le Chien Finnois de Laponie)
- un chien hors standard (taille plus petite ou plus grande que ce qui est indiqué dans le standard)
- un chien disqualifié dans une exposition
- un chien ayant plusieurs dents manquantes
- un chien au tempérament instable

Service après-vente

Parce qu’être éleveur ce n’est pas que vendre des chiots, je reste disponible pour aider mes clients et même reprendre mes chiots si nécessaire.
Peu importe l’âge du chien, je suis disponible tout au long de sa vie. Le service après-vente ne se termine pas dès que vous apportez le chiot chez vous.
En cas d’insatisfaction (personalité, comportement, santé) et ce jusqu’à l’âge de 18 mois, je reprends gratuitement mon chiot et j’offre à sa famille un autre chiot sans frais dans la prochaine portée disponible.
Les propriétaires de mes chiots savent qu’ils peuvent me contacter en tout temps pour un conseil, une question, ou de l’aide concernant leur chiot. Même lorsque le chiot est devenu adulte ou vieillissant, je demeure disponible.
Je suis une vraie passionnée et il m’arrive même régulièrement d’aider les propriétaires de chiots provenant de d’autres élevages.
Informations importantes
Pourquoi de plus en plus d’éleveurs refusent les visites?
Savez-vous à quel âge vous devriez adopter votre chiot?
Saviez-vous que la stérilisation en bas âge a une influence directe et indirecte sur plusieurs troubles de santé?
La stérilisation est un sujet délicat et le Dr Joël Dehasse dmv a même abordé le sujet dans un ebook dédié à ce sujet. Pour en savoir plus, visitez la page stérilisation.
Avant de contacter un éleveur, je vous invite à lire ces articles du blogue :
Qu’est-ce que l’élevage familial?
L’élevage canin ne s’improvise pas
Visiter l’élevage : ce qu’il faut savoir
À quel âge dois-je adopter mon chiot?
N’hésitez pas à naviguer sur le blogue pour y lire une foules d’autres articles.